Publié dans Politique

Gouvernement – Sénat - Face-à-face à Anosikely

Publié le lundi, 19 juin 2023

Les sénateurs et les membres du Gouvernement vont se retrouver face-à-face ce jour, au Palais d’Anosikely. Il s’agit du rendez-vous relatif aux questions des membres du Parlement et aux réponses du Gouvernement comme indiqué par la Constitution. Celle-ci prévoit une séance par quinzaine en ce sens auprès de chacune des deux Chambres du Parlement. Le rendez-vous lors de la session parlementaire de décembre dernier a été annulé. La motion de censure avortée au niveau de Tsimbazaza était encore trop fraîche à l’époque. Les tensions restaient palpables, obligeant le président du Sénat à prendre la décision de reporter ou d’annuler la séance dans un souci d’apaisement. 

Contrairement à ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale il y a quelques semaines, il s’agirait bien ici d’un face-à-face ou d’une séance de questions-réponses, entre les sénateurs et les ministres, et non d’une simple présentation du rapport d’activité des membres du Gouvernement. Et ce, conformément à l’article 102 de la Constitution qui dispose que « Les moyens d’information du Parlement à l’égard de l’action gouvernementale sont la question orale, la question écrite, l’interpellation et la commission d’enquête. Une séance par quinzaine au moins, y compris pendant les sessions extraordinaires (…) est réservée aux questions des membres du Parlement et aux réponses du Gouvernement (…) ».

 La séance, sauf surprise, sera donc retransmise en direct sur les stations publiques. « Les questions seront formulées à partir des rapports d’activité des ministres », d’après les explications. Les ministres répondront ensuite par ordre protocolaire. Malgré que le Sénat soit majoritairement constitué de pro-régime, les sénateurs assurent que la rencontre sera sans complaisance. Néanmoins, il ne sera pas étonnant d’entendre des effusions de la part de certains membres de la Chambre haute du Parlement. Les déclarations de satisfaction, les remerciements et autres, devraient garnir la séance. Il est toutefois attendu des sénateurs des questions d’actualité. Les problèmes de la JIRAMA seront assurément questionnés au ministère de tutelle. 

 

La Rédaction

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff